samedi 19 juillet 2014

Samedi 19 juillet, trekking au Mont Puke

Depuis quelques jours nous parlons d'aller crapahuter au Mont Puke pendant le week-end. Le temps étant très changeant sur cette ile, il faut s'organiser à la dernière minute. En effet s'il pleut la veille, impossible de monter.
Il fait beau depuis 2 jours, sans aucune pluie. Donc nous décidons quelques infirmières et moi de réserver la journée de samedi au Mont Puke. Contact est pris avec Georges, papalagi à la retraite qui nous servira de guide.
Rendez vous 7 h 20 sur le parking de l'hôpital et nous voici partis à Taoa pour entamer la montée de ce fameux mont. 
Il existe plusieurs monts sur l'ile : Kafua (502m), Kalofutafuta (473m), Matatao (384m) et Mamati (303m). Le Mont Puke (524m) le plus haut de l'île reste le plus prisé des papalagis. Il appartient au district de Alo et marque la frontière entre les deux royaumes.
ll a plu toute la nuit, mais le départ est maintenu sous un temps couvert. Baskets, sac à dos, casquette et en-cas, tout est prêt. Nous sommes 6 au départ.
Avant d'entamer la montée nous nous arrêtons pour regarder l'escalier tongien, lieu historique de Futuna taillé dans le roche, qui a servi de passage aux envahisseurs tongiens, puis aux futuniens qui allaient de la montagne à la mer quand ils habitaient majoritairement sur les plateaux.



La montée débute sur une route assez raide avant d'entrer sur un chemin de terre rouge assez large qui dessert quelques maisons isolées, puis nous arrivons au bout d'1/2h à notre première halte. Un terre plein sur lequel sont installés deux falés, une grande table avec des rondins de bois en guise de sièges.


Vue sur mer et sur l'ilot d'Alofi, mais le temps est très nuageux.



La véritable ascension débute. Nous traversons différents lieux soit secs, soit gorgés d'eau, faits de montées et des descentes.



Lorsque la végétation le permet nous pouvons estimer notre montée en ayant vue sur la mer. La lumière, les rayons du soleil ainsi que le ciel couvert nous restituent cette magnifique photo.


J'ai la sensation étrange de ne pas grimper véritablement car beaucoup de montées mais
également de descentes raides et périlleuses dans la boue. 
Nous traversons une forêt de pins totalement morts et étêtés par le cyclone Toma en 2010. Image apocalyptique.


La flore est très variée. Il existe une multitude de fougères dont la reine, la fougère arborescente.


Certains endroits sont également  jonchés d'orchidées sauvages.




Après 2h50 de marche, 3 poses hydratation et après avoir monté et descendu des mini monts, nous atteignons enfin notre destination, le sommet du Mt Puke, marqué par une croix.



En ce lieu je ne peux que constater qu'effectivement je me trouve bien sur une île. Quelque soit l'endroit où je regarde, je vois la mer à perte de vue. Le ciel se découvre juste à notre arrivée. Epoustouflant ! Vue magnifique sur Alofi, 



sur les rochers Somalama


Je voudrai bien rester, planter la tente et admirer un coucher de soleil, mais impossible, il faut redescendre. Donc après un repas léger, une pose d'une demi-heure, nous voici repartis par le même chemin. Mais la vue est différente. Si nous avions en partie la mer dans notre dos lors de la montée, maintenant nous l'avons bien en face.





Nous apercevons enfin Ono, il nous reste environ 1h de marche.


Il aura fallut 2h30 pour redescendre aux voitures.

Mes jambes réclament du repos, mon genou quant à lui réclame de la glace. Bonne douche froide en arrivant, et repos bien mérité. Demain je vais tenter de trouver la cascade de Vilamalia.

















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