jeudi 10 juillet 2014

Futuna, une île pas toujours paradisiaque

Hormis ses beaux paysages, la gentillesse de ses habitants, Futuna reste une île avec ce que le manque d'infrastructure, le manque d'aide, le poids de la coutume et de la religion peuvent entraîner.

Les routes sont dans un état déplorable par manque de travaux après le passage de deux cyclones : Thomas en 2010 et Evan en 2012, mais également par la proximité de la mer et le poids des véhicules qui se résument à de gros 4X4, des bus, des engins de livraison...





Les véhicules, camions, gros engins ont une durée de vie limitée, leur réparation est quasi nulle et les carcasses envahissent le paysage.


Le traitement des déchet est inexistant. Une décharge à ciel ouvert existe de part et d'autre de la route principale. Les camions poubelles y vident leur chargement et les particuliers y déposent leurs sacs si leur habitation  ne se situe pas sur le passage du camion.


Futuna étant constitué de plusieurs petits villages le long la route principale qui fait le tour de l'île, et n'ayant qu'une seule décharge,de multiples petits dépotoirs bien cachés, fleurissent un peu partout, et ceci sans compter les bouteilles, papiers, emballages divers que l'on peut trouver le long du chemin et à marée basse sur le platier ou bien dans les cours d'eau qui se jettent dans la mer.

 

Et comme j'ai pu le notifier dans les articles précédents, de nombreuses maisons détruites par les cyclones et non restaurées, restent abandonnées et la nature reprend progressivement possession des ruines.



Ancien dispensaire




Un article sur la coutume et sur la religion sera écrit ultérieurement car très long et pour l'instant je n'ai pas encore compris toutes les subtilités de leur importance.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire