dimanche 10 août 2014

Dimanche 10 août, La grotte aux hirondelles

Je viens de terminer ma nuit, qui fut, très très calme. 3 patients autonomes surveillés par leur famille. Autant dire que j'ai lu et j'ai dormi. Donc ce matin pleine forme et le soleil est présent. Cela faisait trois jours que la pluie diluvienne s'abattait sur ce petit caillou du Pacifique. Pas une minute à perdre. Avec Marianne une IDE du dispensaire, Thierry un IBOD de Wallis venu passé quelques jours sur Futuna et Pierre Emmanuel dit PEF un nouveau médecin fraichement débarqué depuis 3 jours, nous décidons d'aller jusqu'à la  grotte aux hirondelles. Elle n'est visible qu'à marée basse car au ras des rochers et quelle chance, la marée sera haute à 17 heures.
Le casse-croûte est vite préparé : un taboulé en boite, du jambon cru et des tomates, sans oublier l'apéro et les bières bien sûr.
Nous prenons la direction de Poi, cette localité faisant partie du royaume de Alo, très éloignée. Nous arrêtons la voiture pratiquement au niveau de l'église St Pierre Chanel ( St Petelo Saleve) et nous continuons à pieds en  direction de la plage.
La mer est calme.




Pour atteindre la grotte, il faut marcher une bonne heure, dans le sable et le corail mort,



sur le platier,


sur les rochers volcaniques,



en escaladant des rochers volcaniques.


Enfin on arrive à l'entrée de la fameuse grotte aux hirondelles. On peut voir une multitude d'oiseaux tournoyant devant l'entrée, trop rapides pour qu'ils apparaissent sur la photo.


Je m'avance à l'intérieur et je pousse un cri. Je viens de m'enfoncer avec mes claquettes dans un sol que je pense être au départ des sable mouvants, mais en fait il s'agit de compost d'une épaisseur conséquente.


et juste au dessus, le plafond est recouvert de nids d'hirondelles.


L'odeur est désagréable.
La grotte semble profonde, mais je n'ai pas d'éclairage et je ne suis pas spécialement tentée d'y pénétrer, car je soupçonne la présence de roussettes (chauves-souris).

Retour vers Poi, car la marée monte et le ciel se couvre.


Côté terre, nous longeons une cocoteraie.


Nichés à l'intérieur et bien camouflés, des restes d'une maison sans doute dévastée par le cyclone Toma. Les poteaux d'une pergola sont toujours présents et un filet de pêche transformé en hamac est installé entre deux arbres.


La faim se fait sentir. Petit pique-nique sur la plage. Il est 14h30 et le soleil est de retour.

















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